DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Compétence obligatoire pour toutes les communautés, le développement économique participe de la dynamique et de l’attractivité d’un territoire. L’accent est donc mis sur le potentiel de croissance engendré par les différents secteurs d’activités (primaire, secondaire et tertiaire) et leurs acteurs.

L’aménagement foncier et la gestion d’immobilier d’entreprise constitue l’une des premières priorités de l’intercommunalité en matière économique. Accueil physique des entreprises, développement de zones d’activités, reconversion de friches, acquisition de terrains, construction et entretien d’équipements, création d’infrastructures spécifiques, aménagement numérique, etc. sont autant de champs d’actions dictant les politiques locales de développement économique des territoires. Pole d'activités de l'Europe

Dans cette même optique d’essor, les collectivités territoriales et leurs groupements s’impliquent grandement dans des projets de soutien à la création-transmission d’entreprises ou de développement des entreprises locales. Plusieurs leviers d’intervention sont mis à la disposition des entrepreneurs : aides financières qui peuvent prendre la forme d’exonérations, de subventions ou de micro financement ; accueil, accompagnement, conseil, gestion de pépinières, structuration de réseaux d’entreprises ou de filières d’activités, appui aux pôles de compétitivité….

Les communautés, qui ont endossé le rôle d’animatrice du tissu économique local, orientent ainsi leurs actions vers le marketing territorial, la mise en relation des différents acteurs et la promotion économique de leur bassin au nom de l’intérêt communautaire.

Face aux mutations économiques, les territoires sont donc amenés à redéfinir leurs modes coopératifs mobilisant ainsi compétences et savoir-faire. Aussi, les communautés renforcent-elle leurs partenariats avec les différents opérateurs du monde économique et, en premier lieu, les établissements consulaires comme les chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les chambres des métiers et de l’artisanat (CMA).

Elles soutiennent également les organismes spécialisés, tels que les comités d’expansion économique, les agences de développement économique, les agences régionales de l’innovation, les agences de développement du tourisme.
De fait, les champs d’intervention des collectivités ont fortement évolué ces dernières années incluant dorénavant dans leur projet de développement économique territorial d’importants domaines d’action en faveur de l’économie sociale et solidaire, de l’emploi, de l’insertion, du développement touristique, etc.

FM Logistic ZI OmoisAgriculture, artisanat, industrie, commerce, services, recherche, innovation… sont autant de secteurs porteurs de richesses mis en synergie pour la construction « d’écosystèmes » ou de partenariats stratégiques entre acteurs publics et privés impulsés par les communautés.
Plus d’une décennie après le vote de la loi Chevènement en juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, l’intercommunalité s’érige en véritable autorité organisatrice du développement économique local de proximité.

L’investissement des collectivités répertorié au titre du développement économique par la direction générale des collectivités locales (DGCL) a dépassé 5,3 milliards d’euros en 2010.

En matière de développement et d’aménagement économique, social et culturel, la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 liste au plus haut niveau de l’intercommunalité les compétences suivantes :
Action et développement économique d’intérêt communautaire.
Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt communautaire.
Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire.
Lycées et collèges réalisés avant les lois de décentralisation.